La crise sanitaire a eu des conséquences sur la vision du travail pour de nombreux salariés. Le freelancing, le portage et le temps partagé continuent toujours un peu plus de se développer.
Le salaire, l’autonomie et la carrière
L’une des raisons principales est celle de l’argent. Comme l’annonce Aurélien, Community Manager de 39 ans pour l’article Les Echos, le CDI c’est aujourd’hui “non merci”!.
Il explique que lorsque l’agence de communication l’a démarchée, on lui a proposé d’être salarié ou freelance. Mais en freelance, il facture deux fois plus que le salaire net qu’il reçoit. Pour l’entreprise, c’est quasiment neutre, et elle n’a pas à se préoccuper des congés, des avantages et de la protection. (extrait de l’article “freelancing, portage, temps partagé : quand les travailleurs s’affranchissent des entreprises” Les Echos, 11/01/2022)
En suite d’autres raisons viennent s’ajouter à cette tendance : l’envie de faire carrière et la soif d’autonomie. Il s’agit notamment de besoins des personnes très qualifiées. Et non pas pour finir sa carrière, comme c’était le cas il y a quelques années. Mais maintenant pour la lancer, car en moyenne les talents sont de plus en plus jeunes. La crise sanitaire a aussi ouvert l’esprit à travers le télétravail, qui a pu nourrir l’idée chez certains, qu’il était possible de travailler pour d’autres entreprises que la sienne.
Une solution…et une menace pour les entreprises
Bien sûr, pour les entreprises l’appel à des indépendants est une solution efficace. Surtout pour les petites entreprises qui ne peuvent pas rémunérer à temps plein des personnes très qualifiées. Mais malgré ses avantages, certaines entreprises se disent inquiètes de cette émergence. Car les talents sont rares et les tarifs de freelances ne font qu’augmenter, notamment dans le domaine de l’IT. De plus, le manque de liens de subordination et le manque d’exclusivité sur les contrats posent problème pour certaines entreprises qui préfèrent tout de même avoir des salariés internes plutôt que des freelances.
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